Basés sur la mémoire, l’émotion procurée par la grossesse et la réactivation des souvenirs d’enfance, mes dessins sont avant tout un moyen de rendre visible l’invisible. Il s’agit de dessins automatiques associés aux scènes primitives de l’enfance, de la sexualité et de la maternité. Chaque dessin s’avère être comme un exorcisme lié au traumatisme de l’enfance et créer un mythe individuel où réalité et fantasmes se mêlent. Marie-Laure Bernadac disait à ce propos que “le travail artistique agit comme une réparation, une restauration au sens propre comme au figuré”.
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